Histoire du massage
Etymologie
On retrouve la racine du mot massage dans plusieurs langues anciennes sous les formes mag, mac et mas.
En sanskrit, on trouve mastishka « tête » et manas « mental » (d’où en latin mens, mentis « esprit »)
En grec, on trouve mageus « qui essuie » et magis « la pâte pétrie ».
En latin, on trouve macero « rendre doux » (d’ou manus « main »).
En arabe classique, on trouve mass « frotter » ou « toucher doucement ».
En langue hébraïque, on trouve massesh qui peut être traduit par « palpe ».
Au Vème siècle en Inde, l’agar veda, perpétré par le médecin Sursuta, contient des massages hygiéniques. « À noter que le massage sous forme d’oléation, l’Abhyanga, est donné au corps préalablement aux thérapies ayurvédiques de l’Atharva Veda » mais ne constitue pas une thérapie en soi. Elle est destiné à pousser les toxines vers le système digestif et donc vers l’élimination.
En Inde, les épopées du Ramayana et du Mahabharata, nous montrent les athlètes, les archers, les adeptes des arts martiaux se préparer à leurs activités, par les massages. Ainsi, on pratiquait souvent Mardana ou Udvartana, massages pendant lesquels on se frottait le corps avec une grande vigueur, quelques fois avec de la terre ou de l’argile, d’autres fois avec diverses farines et autres herbes médicinales.
Pendant des siècles, le massage indien est resté une tradition orale, familiale qui se transmettait de mère en fille et de père à fils ou encore de maître à disciple pour le massage à niveau avancé.